La vallée sacrée

Du mercredi 07 décembre au jeudi 08 décembre

Pisac possède deux points d’intérêts : son marché artisanal et ses ruines Incas sur les hauteurs de la ville. Après avoir flâné quelques peu au marché, nous voilà partis en compagnie d’Australiens dans un même taxi pour visiter les ruines. Du haut vers le bas, du moins impressionnant au plus beau…

Le site est l’un des plus évocateurs de la région. L’ « intiwanata » est le point d’orgue de la visite. L’architecture Inca à son apogée. Le temple du soleil et un calendrier solaire, en partie détruit par les conquistadors, sont au centre des édifices, bien conservés à travers le temps. La vue est splendide. On a l’impression de voir un mini Machu Picchu ! La pression monte au fur et à mesure que l’on se rapproche du but ultime. Héhé !

Temple du soleil

Le Machu Picchu de JB

De là, nous prenons un autre « colectivo » vers Chinchero, petit village typique avec d’autres ruines. On y vient plus pour son ambiance, sa culture du textile que les ruines en elles-mêmes. L’état de conservation n’est pas aussi bon que pour Pisac mais de nombreuses terrasses sont encore sur pied, ce qui rend la visite des ruines Inca tout de même attrayante. 

Le soir, étape donc à Chinchero. On avait le choix entre 2 hôtels : 1 de luxe à 70U$ la nuit et un pourrit à 45 Soles la nuit (13€), ce qui est du vol pour le lieu et la qualité rencontrés. On vous déconseille donc de faire de même !

Le lendemain matin, départ pour Maray avec son laboratoire agricole. Des terrasses concentriques ingénieusement réalisées par les Incas pour faire pousser différentes plantes. Les différences de températures entre les terrasses du haut et celles du bas, permettait de recréer différents milieux plus ou moins propices à telle ou telle espèce.

Puis randonnée vers « las salineras » en passant par le village presque « fantôme » de Maras.

Encore une anomalie, ou plutôt une curiosité de la nature ! De l’eau salée à température moyenne sort de la roche en pleine montagne. Les experts parlent d’une poche d’eau salée prisonnière des Andes avec la collision des plaques terrestres. Toujours est-il que les locaux en ont créé un business d’extraction de sel et une attraction touristique par la même occasion (évidemment !!!).

Une autre hypothèse, plus fantasque, viendrait selon une légende Inca d’une malédiction qui s’est abattue sur les habitants de la zone qui refusaient de cultiver la terre. Un sacrilège chez les Incas!

Le panorama (et les photos)et les vues sont extraordinaires…  On a adoré la visite !

De là, un chemin redescend vers la route entre Urubamba et Ollantaytambo, dernier village avant de prendre le train vers Aguas Calientes, à l’extrémité ouest de la vallée sacrée.

Notre pique nique type amérique du sud: pain, avocat et tomates et parfois fromage! 

Le stop n’a pas fonctionné mais une navette touristique a accepté de nous véhiculer. On est donc arrivés à Ollantaytambo. Petit village très charmant avec une forteresse Inca presque terminée. Les colons espagnols se sont cassés les dents sur ce dernier bastion Inca mais ont fini par gagner la bataille. Le temple / forteresse ne sera jamais terminé. Ici, outre les impressionnants appareillages de pierres (longue montée de terrasses en excellent état), c’est le système d’irrigation qui interpelle. Un centre de soins par l’eau y avait été aménagé. Encore en bon état d’ailleurs.

Vue du village! Très sympas.

On se demande comment les Incas parvenaient à tailler et bouger des blocs de pierre allant jusqu’à 50 tonnes. Des énormes linteaux de pierres sont encore amarrés à la rampe de pierre qui permettait de les mettre en place…

On a trouvé l'endroit où ils taillaient les pierres!

La vallée sacrée est à présent terminée. Ce soir nous prenons le train pour aller au pied de la montagne du Machu Picchu et demain matin, aux aurores, nous grimperons les 1716 marches pour aller admirer cette merveille du monde.