Du samedi 26 au lundi 28 novembre
Quand on arrive à la Paz, on rentre dans une vallée encaissée, très polluée, garnie de maisons construites de manière anarchique, avec des briques de style orange/rouge, assez peu esthétiques. Le rendu final est à la fois fascinant et sinistre !
Pour information, on est toujours dans les hauteurs, entre 3 200m et 4 000m, entourés de pics enneigés de plus 5 000m. Bref, on a la tête dans les étoiles…
Plus on va au cœur de la vallée, plus on est dans les quartiers historiques, riches et touristiques. La Paz est la seule ville du monde où il faut monter « pour descendre » dans les bas quartiers. Il y fait évidemment beaucoup plus froid vu qu’il y a jusqu’à 800 m d’altitude supplémentaire.
Nous avons trouvé une auberge « very cheap » (6€/nuit pour 2) au cœur du quartier touristique. Ce n’est pas classe, pas propre, mais bien situé. De là, nous organisons notre séjour dans la mégalopole. Dimanche, ce sera la descente de la mort en VTT pour JB et cession shopping dans les marchés locaux pour Ségo. Lundi, on visite la ville et on prépare les cadeaux de Noël pour les « Elluins », et mardi, direction Tiwanaku et son temple du soleil.
La descente de la mort, c’est 3 600m de dénivelé pour 3 à 4 heures de vitesse, de sensations et de frayeurs parfois. On la nomme ainsi car du temps où c’était la seule voie d’accès à Coroico, on y dénombrait beaucoup d’accidents, très souvent mortels (dû à la dangerosité de la route et de la pente). Ainsi, les virages portent des noms en hommage à leurs victimes (virage des Italiens, par exemple…).
Une belle rencontre Franco-flamande! |
La fameuse photo vertigineuse. Sortie de route interdite... |
Au retour, petite pause sur les hauteurs de la ville pour admirer le point de vue sur ce « chaos urbain bariolé » !
Pour Ségo, rien de comparable sur les marchés, si ce n’est le marché aux sorcières où l’on trouve des fœtus de lamas sur les étals. Les locaux les utilisent en guise d’offrande pour la « pachamama » (divinité mère terre). Evidemment, il faut négocier, c’est le jeu.
On trouve toutes sortes d’artisanats locaux allant des vêtements à base de laine d’alpaga (famille du lama), à la confection de costumes, tailleurs et robes sur mesure. Les imitations de maillots de football sont abondants (JB s’est acheté le maillot « collector » de Boca Junior, tout fraichement champion d’Argentine. Attention Vinz ! ).
Côté tourisme, il y a la visite des monuments et du vieux quartier colonial, avec toujours un mélange de style à forte connotation espagnole…
A commencer par l’iglesia San Francisco, construite en 1745 à l’emplacement même du site de la fondation de la Paz par les espagnols. Sa façade baroque possède des touches « indigènes », ce qui lui confère un certain charme. Il y a aussi quelques rues du vieux quartier colonial, comme la rue Jaen, assez préservée et possédant une architecture homogène.
A gauche, la "Iglesia San Francisco" |
Rue Jaen et ses habitations d'epoque |
On a croisé le convoi présidentiel, sortant du « palacio de Gobierno » (palais présidentiel) sur la place Murillo. C’est une des rares jolies places de la ville, regroupant également la cathédrale et le « palacio legislativo » (congrès). C’est aussi un lieu symbolique de l’histoire de la Bolivie puisque c’est ici que fût pendu, sur un lampadaire, en 1946, le président de l’époque, Villaroel (d’ailleurs, le lampadaire est devenu un monument national !).A part ça, pour le reste, c’est très laid, sans style.
La descente des drapeaux sur la plaza Murillo en fin de journee, un vrai ceremonial! |
Le palacio de gobierno |
La cathedrale et son lampadaire |
Les vieux bus Dodge ou Chevrolet d'un autre temps, sont toujours tres presents... |
Sceance rasage chez le barbier pour 15 bolivianos, 1.5euro. C'est nickel a la sortie! |
Ce mardi matin, départ vers Tiwanaku, le temple du soleil qui a tant inspiré Hergé (Tintin et le temple du soleil)...
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