Du mercredi 16 au vendredi 18 novembre
Après les passages de la frontière chilienne à la sortie de San Pedro, nous voilà dans un mini-bus pour rejoindre la frontière Bolivienne à une bonne heure de route. Ça grimpe fortement pour atteindre 4800m. Nous rencontrons nos compagnons de route et notre chauffeur des 3 prochains jours. René et Andreas, deux jeunes autrichiens de notre âge, très sympas et 2 autres français (Ludovic et Cécile de Nantes) composent le groupe. Le chauffeur, Lucio, semble très sérieux et efficace, en plus de sa bonne humeur et son large sourire. De bon augure pour la suite…
La frontière Bolivienne donne tout de suite le ton, à savoir, une désorganisation et de la pauvreté poussée à l’extrême. On tamponne nos passeports sur une pauvre table en bois dans une cahute très sommaire pleine de posters. Bienvenidos en Bolivia !
Et voilà, notre 4*4!! |
La laguna Verde |
Les paysages se succèdent avec une variété exceptionnelle. La dune suivante est appelée le désert de « Dali », en hommage au peintre espagnol car ça aurait certainement ressemblé à un de ses chefs d’œuvre !
Dans le 4x4 land Cruiser 15 ans d’âge (mais encore dans un excellent état, c’est increvable ces machines !!!), nous essayons de tourner afin de ne pas faire de jaloux, vie de groupe oblige. René et Andreas sont deux potes qui se chamaillent comme un vrai petit couple… On s’est bien marré à refaire le monde ensemble. René nous épate en jonglant avec pas moins de 5 langues alors qu’il a notre âge ! Son français, appris en 9 mois nous rend presque jaloux … On viendra vous rendre visite à Vienne d’où viennent tant de choses apparemment !
L’altitude pèse sur les organismes et au petit matin, il y a finalement que nous 2 qui ne ressentons pas le mal d’altitude. Nos compagnons de route sont tous plus ou moins mal à des degrés divers. On aura beau proposer de l’aide (on avait prévu des médicaments au cas où !), c’est toujours insuffisants. Soit on commence à avoir l’habitude de l’altitude, soit on a de la chance ?! En tout cas, c’est tant mieux ainsi !
L’altitude pèse sur les organismes et au petit matin, il y a finalement que nous 2 qui ne ressentons pas le mal d’altitude. Nos compagnons de route sont tous plus ou moins mal à des degrés divers. On aura beau proposer de l’aide (on avait prévu des médicaments au cas où !), c’est toujours insuffisants. Soit on commence à avoir l’habitude de l’altitude, soit on a de la chance ?! En tout cas, c’est tant mieux ainsi !
Et oui, nous avons testé la Coca qui aide à gérer l'altitude! |
L'arbre de pierre |
un genre de lapin du désert, marsupial, super agressif! |
Ségo en pleine contemplation du volcan actif d'Ollague culminant à 5868m, dont la cheminée crache toujours |
Un train de marchandises traverse le salar de Chiguana, toute sirène en action! |
On traversera un petit village sorti de nulle part, San Juan Necropolis, aux allures de village fantôme, avant de passer la nuit dans un hôtel de sel (les murs, le sol, tout est fait de sel), expérience insolite.
Et voilà au petit matin (départ à 5h), ce qu’on attendait de pied ferme : le salar d’Uyuni, cet immense désert de sel (120x160kms), le plus grand du monde, atteignant la perfection côté blancheur quand on s’y enfonce légèrement. On y trouve même des îles pleines de cactus (qui poussent d’un cm / an) au milieu de cette mer de sel… comme l’Isla Incahuasi.
Voici venu le temps des fameuses photos insolites sans perspectives. On a essayé d’être originaux, donc jugez vous-même le résultat.
S’en suit des attractions « made in Uyuni » moins intéressantes, œuvres des hommes, comme le musée du sel ou la mine de sel.
Et fin du voyage quelques heures plus tard au cimetière des trains. De vieilles locomotives et wagons sont tous venus finir leurs jours dans cette bourgade, pas très charmante d’ailleurs, qu’est la ville d’Uyuni. On a découvert nos premiers champs de … plastiques ! Dommage après avoir contemplé pendant 3 jours de si belles créations de la nature.
Pour notre part, on va sauter dans le premier bus pour Potosi, ville historique inscrite à l’UNESCO, bâtie autour de la plus mythique mine d’Amérique du Sud. Pas de temps à perdre, let’s go !