San Pedro de Atacama

Du lundi 14 au mercredi 16 novembre

Petit oasis en plein désert d’Atacama, le plus sec au monde, San Pedro de Atacama était encore un village bolivien avant la guerre du pacifique qui le fit basculer dans le camp Chilien. On est presque à la frontière entre la Bolivie, l’Argentine et le Chili. C’est aujourd’hui une bourgade très touristique de part ses spécificités (Désert, désert de sel, jeysers, formations géologiques atypiques, …) et sa situation géographique. C’est en effet le point de départ pour visiter le salar d’Uyuni, le plus grand désert de sel au monde situé du côté Bolivien.

C’est donc pour toutes ces raisons que nous avions coché cette destination dans notre périple.

Le passage du paso de Jama fût de toute beauté. Plusieurs salars plus loin, nous voilà arrivés à San Pedro de Atacama. Son centre a été superbement conservé. On se dirait dans une petite ville du far West avec ses maisons en adobe (terre cuite) peintes en blanc.

De là, nous réserverons notre tour pour le sud lipez et le salar d’Uyuni, ainsi que 3 tours autour de San Pedro de Acatama qui compléteront notre future destination :

1 – La vallée de la « Luna », avec la vallée de la mort et les 3 marias. On y a rencontré 2 français très sympas en tournée en Amérique du Sud, Elodie et Daryush que l’on retrouvera à Sucre ultérieurement.

2 – Les geysers de Tatio, un champ de 80 geysers aux fumerolles épaisses. Il faut dire que le départ à 4h du matin n’a pas été évident. Ça se mérite en quelques sortes ! 2 heures de route en terre plus tard, nous arrivons au lever du soleil avec -8°C pour observer ces étranges phénomènes. Nous profiterons d’un bain chaud dans un bassin aménagé à cet effet. La couleur de l’eau n’est pas terrible mais ça réchauffe !

 

3 – La laguna Cejar avec le lac le plus salé du monde (30% de sel) dans lequel nous nous sommes baignés. Ça pique, ça irrite, ça attaque la peau mais ça flotte surtout incroyablement ! Puis un bon bain dans les « ojos » en guise de rinçage, deux trous parfaitement réguliers au milieu d’un désert plat, (remplis d’eau douce) dont on ne comprend pas l’origine. Et pour clôturer la journée, quelques « pisco sour », ce cocktail sympathique devant le coucher du soleil sur la laguna cejar ; lagune d’eau salée dont les contours sont abondants en sel.

Et oui dans le lac de sel, ça flotte tout seul!

Les yeux du désert, il n'y en a 2 comme cela, vous l'aurez deviné!

  

Au final, ce fût une belle étape. Seul regret : la grande majorité des agences de voyage ne sont pas fiables. Pour les agences les plus pourries, la prestation n’est pas à la hauteur du prix et même les agences plus renommées ou soit disant fiables sous traitent souvent par ces agences dites « poubelles ». Malgré nos précautions, les 3 prestations ont été sous traitées à d’autres agences : 2 furent une bonne surprise contrairement à la troisième. A éviter donc : Xtremo adventure et viva Atacama.

Voilà la mauvaise surprise!

Ce mercredi matin, on quitte le Chili pour gagner la Bolivie par le sud lipez et le salar d’Uyuni. Nous comptons remonter la Bolivie, le Pérou et l’Equateur pour arriver à Quito la veille de Noël.

Hasta luego Chile !