En trekking à Torres del Paine

Du jeudi 20 au lundi 24 Octobre

Nous ne savions pas si nous partions pour 3, 4 ou 5 jours de trek, néanmoins, nous avions fait nos provisions pour 5 jours au cas où. Le temps était capricieux à notre arrivée à Puerto Natales et les prévisions étaient plus que pessimistes pour toute la fin de semaine. Finalement, nous avons bien calculé car le beau temps nous a suivi tout au long de notre parcours, excepté durant 3 heures l’avant dernier jour.

Niveau équipement, le temps étant menaçant et froid, nous avons choisi de louer du matériel plus adéquat. Les duvets surtout (des -10°C), un set de cuisine, un réchaud à gaz, une tente « de compétition » et un pantalon imperméable. Le tout à un prix assez raisonnable car hors saison.

On accède au parc à partir de bus au départ de Puerto Natales. 2,5 heures de bus plus tard, on accède à l’entrée du parc et de là, on attaque par un bout ou l’autre !

Peu de monde le long du parcours car ce dernier peut se faire dans les 2 sens. Nous aurons pris le contre-pied de tous les autres trekkeurs, excepté Karol et Gunther (un slovaque de 55 ans et un allemand de 25 ans) qui comme nous, suivrons les conseils avisés de 2 guides du coin. A raison !

Le parcours, en forme de W se parcourt en 3 jours pour les meilleurs, jusqu’à 7 jours pour les débutants. Nous aurons fini en 4 jours avec des distances allant de 16 kms (1^er jour) à 32,6 kms (le 4^ème jour). Le 5^ème jour nous permettra de faire un autre bout de trek avec des paysages radicalement différents.

Le départ, on est super motivés et encore très frais!

1ére vallée, Las Torres : ça grimpe dur! Plus de 4 heures d'ascension



Fin de la 1ère journée, la neige commence à tomber!

Les points de vue sont exceptionnels, surtout sous beau temps. On assiste tantôt à des vues sur des pics de granites tricolores acérés, puis sur des lacs aux couleurs lagons mais aussi des vues surplombants ou au pied de glaciers.  Le terrain est varié avec de la marche le long des lacs, dans des forêts puis des ascensions en montagne. Bref, on en prend plein les yeux… et les jambes !

Le temps du dîner! Du vrai camping

Au réveil du 1er matin, notre camp est recouvert de neige.

Rencontre avec des chevaux sauvages dans la plaine le second jour

C'est ce type de chemin en terre/ caillouteuse que l'on parcourt avec de beaux panoramas

Sego et Karol, notre compagnon de route du jour

 

Une rencontre insolite dans la Vallée Frances! On pense que c'est un Guemal, espèce très rare en voie d'extinction

La Vallée Frances

 

Un iceberg dans le lago grey



Un "pic rouge" (on lui a donné ce nom...) en action! A la recherche de vers...

Et voici la femelle de la même race

Notre avant dernier camping! pas mal, n'est ce pas?! On voyait les icebergs dériver devant comme ci-dessous

Le glacier Grey qui vient de perdre un beau morceau sous un coup de tonnerre



ça y est, on est au bout!

Là, on a un paysage qui ressemble plus à de la savane africaine, sur la route vers l'administration, très peu fréquentée

La vue sur l'ensemble des pics du parcs

 Pour l’aspect camping, on vous confirme la difficulté, malgré le bon équipement de camper sous la neige (le 1^er jour, 10 à 20 cm de neige), avec des températures négatives.

Porter 5 jours de vivres en plus de tout son matériel et ses rechanges n’est pas chose aisée non plus. Rajouté à ça, une seule douche en 5 jours car les campings gratuits n’offrent pas ce service et il est interdit de se baigner dans les rivières et de toutes manières, l’eau qui descend des glaciers est gelée !

Le vent, très puissant, a aussi été une difficulté de plus à gérer (rafales à 170 km/h !!!). A part ça, les jambes ont bien suivies et on en ressort pleinement satisfait. Seule ombre au tableau comme souvent en Amérique du Sud : on paye assez cher l’entrée avec encore une fois des écarts de prix trop importants avec les locaux. Au final, on se demande à quoi sert notre argent car l’entretien du parc est mal assuré. Les campings gratuits sont très sommaires, voir dangereux (chutes d’arbres), pas d’entretien des chemins et manque d’indication récurrent !

Salud!

Une dernière pour la route!